Les lésions traumatiques de la moelle épinière entrainent, dans la plupart des cas, une paralysie plus ou moins sévère d’au moins un membre. D’autres pathologies, de nature inflammatoire (sclérose en plaques, par exemple) ou neuro-dégénérative (sclérose latérale amyotrophique, entre autres) affectent directement la qualité et l’espérance de vie des patients. Les atteintes fonctionnelles et sensorielles liées à ces pathologies médullaires sont traitées par des techniques chirurgicales ou pharmacologiques. Ces interventions peuvent apporter une stabilisation des symptômes, avec une très faible probabilité d’amélioration.
Les développements actuels de suivi de l’évolution de la moelle lésée sont tournés essentiellement vers l’imagerie non invasive par résonnance magnétique (IRM). Les aspects négatifs qui sont propres à cette modalité impliquent une immobilité totale des sujets et des séances d’acquisition ponctuelles et réduites (environ une heure). Les résultats qui en émanent souffrent de bruit physiologique (respiration, battements cardiaques) et des propriétés du milieu (taille réduite de la moelle en comparaison à la résolution de l’IRM et susceptibilité magnétique).
Dans cette problématique, nous travaillons, en collaboration avec le LIF et les départements cliniques d’orthopédie et de neurologie du CHU de la Pitié-Salpétrière, sur le développement et la validation d’un système sans fil implantable d’imagerie fonctionnelle levant certaines de ces limitations.
